“Nous ferons la même chose cette année et la première livraison de 700 000 bpj est sur le point d’être livrée”, a déclaré à Reuters Omar Maali, vice-président de Sonatrach Trading and Marketing.

Le brut léger du désert est le principal minerai d’exportation de l’Algérie. Cuba et l’Algérie ont maintenu des relations étroites au cours des dernières années. Cuba importe chaque année des produits pétroliers d’une valeur de 200 à 300 millions de dollars de l’Algérie, y compris certains achats de l’ALENA.

Cuba est également un acheteur régulier de carburéacteur en provenance d’Algérie. Mais l’île des Caraïbes dépend presque entièrement du Venezuela, également membre de l’OPEP, pour ses importations de pétrole brut à travers un programme d’aide vieux de 15 ans que Caracas peine à conserver malgré une baisse de sa production de pétrole due aux coupures de courant et aux mauvais investissements. Et les paiements en retard.

Les mauvaises importations de pétrole brut de l’année dernière, principalement en provenance du Venezuela, ont poussé la compagnie pétrolière publique cubaine Kopt à réduire ses activités à la raffinerie de Syneviogos (65 000 b / j), la compagnie pétrolière publique PDVSA détenant 49% jusqu’en août. La raffinerie a retourné 24 000 bpj de brut seulement l’année dernière, selon les chiffres officiels.

Cuba a acheté du brut léger algérien pour la première fois en 2016 pour son mélange avec des matières premières lourdes.

Cuba achète également des produits pétroliers à la société russe Rosneft, qui a récemment entamé des pourparlers avec le gouvernement cubain sur des partenariats d’exportation potentiels dans ce pays.