L’inflation l’an dernier était de 5,6 pour cent, contre 6,4 pour cent en 2016. Le déficit de la balance des paiements a diminué de 3 milliards de dollars à 23,3 milliards de dollars, a montré le document.

L’année dernière, l’Algérie, qui vise à réduire ses dépenses après une baisse des recettes énergétiques, a resserré les restrictions à l’importation, ce qui a entraîné une baisse de 1 milliard de dollars de sa valeur totale.

Mais les réserves de change du pays ont diminué de 16,8 milliards de dollars pour atteindre 97,3 milliards de dollars en 2017, contre 114,1 milliards de dollars à la fin de 2016.

L’Algérie, pays membre de l’OPEP, dépend du pétrole et du gaz, qui représentent 60% du budget et 95% des recettes d’exportation totales. Les finances de l’État ont été durement touchées par la chute des prix du pétrole depuis la mi-2014.

Le secteur de l’énergie du pays nord-africain a progressé de 7,7% en 2016 mais sa performance a baissé en 2017, indique le document sans donner de détails.

L’Algérie a l’intention de croître de 4% cette année et s’attend à ce que le secteur de l’énergie croisse de 6,5% alors que davantage de champs de pétrole et de gaz commencent à fonctionner avant la fin de 2018.