Atelier international autour du figuier de Barbarie

UNIVERSITÉ MOHAMED-CHERIF-MESSAADIA DE SOUK AHRAS

Atelier international autour du figuier de Barbarie

L’université Mohamed-Cherif-Messaadia de Souk Ahras organise depuis deux jours et ce à partir de mardi un atelier international sur le développement de la filière du figuier de Barbarie. Initiée par le ministère de l’Environnement, l’agence de coopération allemande de développement (GIZ) et l’association Cactus, cette rencontre a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Mexique, des experts mexicains et des chercheurs algériens. Dans son intervention lors de l’ouverture de cette rencontre, l’ambassadeur du Mexique a déclaré : “Le rôle des experts mexicains est d’accompagner les Algériens dans le développement de cette plante et partager son expérience.” À notre question sur les résultats obtenus sur le terrain une année après sa visite, l’ambassadeur a rétorqué : “Il y a une année nous avons été reçus par les autorités locales de la wilaya pour développer cette coopération qui existe depuis quelques années par des échanges isolés entre experts et universitaires. Nous avons choisi Souk Ahras pour son expérience dans la culture de la figue de Barbarie. Ensuite nous avons travaillé sur la convention entre le ministère de l’Agriculture et le gouvernement mexicain à travers l’institut agronomique. Nous sommes en train de finaliser cette opération. Actuellement, le ministère de l’Environnement et l’agence de coopération allemande nous accompagnent dans ce projet. Rappelons que le Mexique est un pays d’où est originaire la figue de Barbarie.” Quant au wali, il s’est dit très honoré par le déroulement de cet atelier à Souk Ahras tout en déclarant que le figuier de Barbarie a réussi à avoir une place importante dans la wilaya et ce pour un développement durable de l’agriculture dans une zone agropastorale. D’ailleurs, 10 000 ha ont été réservés à la culture de ce fruit. Cet atelier verra des experts se pencher sur la question, ils apporteront des éclairages sur le développement, les impacts environnementaux, socioéconomiques et écologiques de la culture. Depuis 2015, on constate un regain d’intérêt pour cette plante, entre autres, avec 55 681 ha de superficie qui lui sont consacrés. Notons que dans la matinée de mardi, des chercheurs algériens ont présenté leurs expériences dans ce domaine.

FARROUKI HOCINE

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